Re: chagual, Masrhal, Chaylian
Publié : 29 juin 2015, 02:57
Un petit écrit de lui qui date d'Aegir, il parle de son personnage de l'époque Mark Dekairn.
Les étoiles ne s'éteignent jamais...Mark, tomba d’abord à genoux le dernier coup l’ayant achevé. Il leva la tête en souriant malgré la douleur qui irradiait son corps. Une mousse rosâtre commença à couler de sa bouche, emmenant avec elle les derniers soubresauts de sa vie.
Il avait passé sa matinée à rédiger quelques lettres, Isilmay, Ode et Kal en seraient les destinataires. Il savait qu’ils comprendraient. Depuis le départ de Stonecrest et la fin de la Garde Noire sa raison de vivre s’était épuisée en courses interminables et inutiles. Cette course il fallait la stopper … maintenant.
Il ne pouvait ni ne voulait retourner à Stonecrest, jusqu'à maintenant il n’avait jamais plié, il ne pouvait pas se renier, quand au reste Silversky, les templiers, il lui semblait que ce serait se parjurer. Entre le reniement de ce qui avait été toute sa vie et le parjure il y avait la mort.
Il se surprit à fredonner « viens douce mort …. Viens ».
Depuis quelques temps il y pensait, le sourire et les bras de Ode l’avaient retenu. La mort d’Aidan la dispersion des anciens compagnons de route, les lâchetés, les reniements lui avaient fait franchir un pas supplémentaire vers l'inéluctable.
Sa vie avait été belle, riche, il préférait mourir avec des souvenirs que vivre avec des regrets.
Il discuta longtemps avec son fils Kharone, lui donna les lettres à remettre le lendemain aux destinataire, lui expliqua qu’il partait livrer son dernier combat. Du haut de ses quinze ans Kharone hocha la tête sans trop comprendre. Il lui demanda de ne prévenir personne, il se devait d’être seul. Il lui dit aussi de faire disperser ses cendres à Lighthaven la seule ville qu’il ait aimé.
Il quitta son armure ne gardant que son vieux manteau noir, il laissa aussi sur la table son livre de sorts. Il remit son insigne de la Garde Noire. Le premier qu’il avait gardé. Il sortit tête nue. Dans les rues de Silversky. Il hurla que la Garde Noire était là et quelle attendait les templiers. La Vicomtesse arriva avec Azmir et un autre. Il leva son épée noire et attaqua prés du port.
Il était à genoux dans l’herbe, sa vue se voilait, sa dernière vision fut un sourire et la fumée s’échappant d’une tasse de thé. Il ne sentit pas le coup qui l’acheva. Sa pierre cette fois ci ne brilla pas. Il roula dans l’herbe, il souriait.