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Journal de Nosfera, sac à cauchemars.

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Nosfera
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09 févr. 2015, 11:51

Même si des jours je sourit de nouveau, cette noirceur qui m'habite revient sans cesse au galop. J'aime et je hais ce frisson me parcourant la tête et changeant mon état. Alors je lui fais honneur et m'en débarrasse à la fois, couchant ce qu'elle est sur un bout de papier. Ainsi je continue libérée et ma noirceur, elle, est comblée et gratifiée.

Je t'aime à tout jamais et je te maudit pour l'éternité, sort de moi sale chienne et reste là, souveraine.

.°Nosfera°.
Si douce Amandine

Sang, larmes, ombre et fracas. Ces mots lui parlaient tout bas. Elle étais seule sur les routes, sur elle les gens n'avaient aucun doute. Ils la croyaient pure et bienveillante sans se douter qu'elle puisse être malfaisante. Ils la voyaient si innocente, bien plus élégante que savante.

Amandine était petite, les mains fragiles et la taille fine. Emmenant les hommes dans les fourrés, croyants qu'ils allaient la fourrer, avec un scalpel elle d'amusais, à leur couper les doigts de pieds. A terre soudain ils tombaient, la douleur alors chantait. Mais de haut elle les contemplait, voyant son oeuvre comme un trophée.

D'un geste précis et sans prière, elle leur tranchait la jugulaire, jouissant de cette rouge fontaine que lui apportait cette aubaine. Un feu de camps, une bonne fourchette. Quelques rognions, de la ciboulette.

Puis sereine et sans faux bond, elle repartait vers le village de son enfance. Prête à s'offrir à sa façon au prochain lui faisant offense.

Amandine était coquine, les mains agiles et la lame fine. Personne au village ne saurait l’attester, ce qui auraient pu furent digérés.

.°Nosfera°.
Dernière édition par Nosfera le 09 févr. 2015, 13:02, édité 1 fois.
Ce qui rend la vie si précieuse, c'est qu'elle est éphémère.
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Nosfera
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09 févr. 2015, 12:57

Pars et reste.

Sort de moi pourriture.
Cesses donc cette souillure.
Je tirerais ta peau, t'accrocherais au mur.

Tu as voulu rire de mon esprit.
N'y espère pas le paradis.
Je t'ai enfermée à l'écrit.

Cauchemar ne te méprend pas.
Ce bout de papier est ton corps et cette encre c'est tes bras.
Mais cette plume c'est moi.

Je te promet de longs ébats.
Assures moi la sobriété.
Tu me dévore comme un rat.
Cesses donc de m'enivrer.

Loin de moi ton amour pour l'horreur.
Moi qui rêve de splendeur.
Je t'aime pourtant dans ce labeur.
Car tu occupes mes heures.

Reviens à moi pourriture.
Retente donc ta souillure.
Mais sache qu'un tour de passe passe.
M'assurera un cinquième as.

.°Nosfera°.
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Nosfera
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11 févr. 2015, 18:55

Promenons nous dans les limbes.

Les mondes avaient un voile que je levais enfin. Je voyais l'au delà mais ne le palpais pas.
Un océan de noir, une terre rougeâtre, une voix résonnait en moi: bienvenue dans les limbes, petite âme vagabonde.

Il existait ce plan et nos mondes physique. Liés par le grand tout créant l'avant, l'après, l'ombre et puis la lumière. Pour relier les deux mondes, un vent stellaire puissant se leva et le grand tout créa un gardien. Son rôle lui fut donné: établir le lien afin que la balance des âmes s'incarnant et se désincarnant dans les mondes reste équilibrée.

Gardien des plans, c'est ainsi qu'on le nommais, bien que d'autre le nomment Haruspice ou grand juge. Je le voyais me regardant, une forme d'ombre et une conscience vibrant de façon si élevée que nul vivant ne pourrait survivre au vent de son souffle parcourant une dimension physique.

En regardant depuis l'autre coté du voile, les mondes physique apparaissaient comme des océans de vibration colorées, vibration tantôt basses tantôt élevées. Tout était vibratoire. Et les être incarnés dans ces mondes faisaient collectivement naître une vibration résultant de l'équation de chaque oscillation individuelle. Cette vibration collective élevait leur monde en le transcendant vers un état cosmique ou parfois le réduisait vers de basses vibrations telluriques. Rien n'était linéaire, tout était en mouvement et oscillait de part et d'autre, non, rien n'étais figé ni perdu ou acquis. Tout naissait d'une conscience collective et le gardien des plans veillait à cela.

Un plan, une route pour chaque monde semblait réglée et calibrée pour répondre à sa propre évolution et l'Haruspice, depuis les limbes, contribuait au respect de cet équilibre évolutif des mondes. Travaillant sans relâche et sans animosité, remplissant son devoir, seul, avec pour charge plus de mondes qu'il y a d'étoiles dans les cieux.

Lorsque des âmes incarnées devenaient déstabilisantes par leur présence dans leur dimension physique, l'Haruspice créait dans la matière et le temps diverses occasions pour que cette âme se désincarne, ascensionne et soit propulsée dans les limbes en attendant son incarnation dans un autre monde plus compatible avec la vibration qu'elle acquis au fil de ses expériences. C'est ce qu'on appelais du coté physique: le destin inéluctable de la mort.

Quand une âme quittais son monde, une autre arrivait et incarnais un nouveau corps choisis soigneusement et sans nul hasard dans la matrice d'une mère. Ainsi l'équilibre continuais et la grande roue de l'univers restait en mouvement, la boucle étais bouclée.

Dans les limbes, le temps n'existait pas, seul le voile créais une illusion temporelle et lorsque ce dernier commençais à osciller au delà de sa fréquence bien calibrée, alors l'Haruspice arrivait et observais d'où venais cette faille. Un monde ou un milliards d'âmes s'égaraient vers une vibration qui ne servait pas son dessein pouvaient créer une faille dans le voile. C'est alors que la déesse Neerya entrait en contact avec Haruspice en dernier recours si l'équilibre de la magie était menacé, et avec son accord, Haruspice agissait massivement pour rééquilibrer les forces du monde, car lui seul avait le pouvoir d’intervenir directement dans la matière.

Le grand tout avait prévu les règles avec lesquelles il implémenta la conscience de l'Haruspice à sa création. Il ne pouvais désincarner un milliard d'âmes de façon soudaine sans faire au préalable une première venue préventive dans le monde en question. Forme d'amour divin? Respect du libre arbitre ? Je ne pouvais le nommer mais cette intention naissait d'une belle énergie qui irradiait tout mon être.

Puis, le temps d'une oscillation supplémentaire du grand voile paraissait être plusieurs millénaires dans le monde en question, l'Haruspice faisait une désimplémentation massive afin de nettoyer le monde si la vibration des âmes n'y avait pas changée. Puis une autre chance était donnée à une autre grande famille d'âme, que nous qualifions de race. Dans nos monde nous connaissions cet acte comme la réalisation des prophéties liés aux Nains, aux elfes, aux humains...

Je passais soudainement de l'autre coté du voile, dans le plan physique. L'Homme parlait de jugement, de dignité, inventais des codes de conduite et philosophais sur ce qu'étais la dignité qui leur épargnerais le courroux de l'Haruspice. Je me rendais compte que le gardien des plans subissait bien des incompréhensions, nourris par des égrégore et terni par de faux prophètes ou extrémistes. La dignité n'y avait ni goût ni odeur. C'était parce que nul ne s'entendait sur le sens de la dignité que la dignité n'avait aucun sens.

L'Homme vivait dans le passé et tremblait pour le futur, vivant comme si il n'allait jamais mourir et mourant comme si il n'avait jamais vécu. L'Homme s'appuyait sur les Dieux et les servaient en tout temps et tout lieux, créant des religions et des siscions entre eux, se divisant et s'entretuant, en oubliant leur propre pouvoir: être eux même les initiateurs de leur changement et de cette sacro sainte dignité qu'ils convoitaient tant.

Je voyais là un décallage total de compréhension des faits en contournant le plan physique et le plan subtil. Puis enfin, je rentrais de nouveau dans mon corps, des idées pleins la tête, fatiguée mais pleine d'espoir... Espoir que c'est dans l'instant présent, ici et maintenant, qu'on trouve la seule raison d'exister et être digne d'être en vie: être soi même et marcher dans l'acceptation de soi et de ce qui nous entoure.

Haruspice je te salue, si mon âme doit s'envoler je l'accepterais et je partirais aussi libre que je suis arrivée, sans regrets et sans crainte. Car mes vies seront infinies, tout comme les voies que tu surveilles ô grand nettoyeur de l'univers.

.°Nosfera°.
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Nosfera
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24 févr. 2015, 13:34

L'ennui des braves gens.

Par un beau jour d'été je t'ai attrapée par la manche.
Tu étais belle tel une pervenche.
Je t'ai emmenée dans une petite ruelle sombre des bas quartier de ta ville tant aimée.
Je t'ai regardée alors dans les yeux et t'ai embrassée.
Ce fut délicieux pour moi et loin de toute espérance, pour toi.
Ne pouvant dégager tes bras pour armer la corde de ta fourberie,
tu t'es contentée de gémir de plaisir tandis que je te voyais déjà mourir.

Quelque chose s'est passé, un instant oublié, puis ton sang a coulé.
Ton pire cauchemar devint mon art.
J'ai vu tes yeux s'éteindre doucement.
Et en te souriant je t'ai laissée t'envoler.
Puis ta tête, elle a fini par tomber, roulant sur les pavés.

Pour sublimer ton corps je l'ai traîné et embaumé.
Puis il fut cloué par les pieds sur la porte de ton bureau fermé à clefs.
Tout le monde s'est agité en voyant ton enveloppe.
Mais personne ne t'aimais tu n'étais qu'une salope.

Puis ils ont cherchés le meurtrier.
Graissant les rouages des procédures avancées.
Il fallait bien qu'ils s'occupent, tous ces macaques désœuvrés.
A force de boire du thé et jouer avec des dés on finis par s'ennuyer.
On rêve alors de procès, de petits jeux de royauté, de joutes verbales mouvementées.
Puis un jour ils s'étonnaient, que des monstres étaient créés, projection de leur désirs.
Désirs de voir leur ennui mourir.
.°Nosfera°.
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Phil Anselmo
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03 avr. 2015, 13:41

En mettant de l'ordre parmi les affaires de sa défunte aimée, Phil Anselmo sera tombé sur son journal. Il le relira maintes fois et entreprendra d'y recueillir également certains de ses écrits. Une seule personne l'aura inspiré...Lui qui pourtant n'est pas un littéraire pour un sou.
Au petit Matin

Tôt avant l'aube, Phil se sera levé.
Sa douce il aura longuement regardé.
Puis une fois vêtu.
Il sorti sans être vu.

Un bouquet de fleurs a la main.
Il reviendra avant le petit matin.
Sur la table il les disposera.
Et le petit déjeuner il préparera.

Pour sa ronde il se mit en route.
Mais pas sans que sa chérie le bisoute.
Toutefois il ne la réveilla pas.
Et sortit pour de bon cette fois.
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